Un nouvel acteur fera bientôt son entrée dans la filière de l'hydrogène renouvelable. Ce jeudi 4 mai, Technip Energies, société française d'ingénierie et de management de projets énergétiques (seulement pétrogaziers, initialement), et le groupe belge John Cockerill, spécialisé dans l'ingénierie en matière d'énergie, d'armement ou encore de sidérurgie, ont annoncé la création d'une coentreprise intitulée Rely. Installée en Belgique, elle appartiendra à 60 % à Technip Energies et à 40 % à John Cockerill, une fois l'accord finalisé d'ici à la fin du second semestre 2023.
Centrée sur la production d'hydrogène vert et de ses dérivés (en « power-to-x »), « Rely proposera des solutions de bout en bout, depuis les services préalables à la décision d'investissement, y compris les conseils techniques et financiers, jusqu'à la fourniture de produits propriétaires, l'exécution du projet, l'exploitation et la maintenance (et) abritera une plateforme unique de recherche et de développement, déclarent ces deux maisons-mères. Elle s'adressera au marché des projets à l'échelle industrielle, avec l'ambition d'atteindre un chiffre d'affaires de plus d'un milliard d'euros à l'horizon 2030 ».
Du fait de sa parenté, Rely s'appuiera sur la fourniture d'électrolyseurs alcalins pressurisés fabriqués par John Cockerill Hydrogen, filiale du groupe belge éponyme. Ce dernier s'attèle actuellement à l'ouverture, d'ici à la fin de l'année, à Aspach-Michelbach (Haut-Rhin), d'une « méga-usine » d'assemblage de composants-clés de tels électrolyseurs.